Informations
31 décembre 2024
Dernière version de Seirich : présentation des évolutions
Evolutions présentes dans la version 4.0.0 (octobre 2024) :
- Améliorations d’ordre général :
- Possibilité de quitter le logiciel sans sauvegarder (en mode « sauvegarde manuelle » uniquement)
- Amélioration des fonctionnalités d’import pour réduire le temps d’exécution et permettre l’import de fichiers contenant de nombreuses données
- Montée de version de la librairie Java « Log4j » pour ne plus avoir de message d’alerte de sécurité
- Ajout de deux nouvelles mentions réglementaires au niveau des substances : « mention sensibilisation cutanée » et « mention sensibilisation respiratoire » (niveaux 2 et 3)
- Améliorations des algorithmes (pour plus de détails, consulter le document « Historique des modifications de la démarche » disponible dans le logiciel et le document ED 6485 disponible sur inrs.fr) (niveaux 2 et 3) :
- Pour le risque résiduel inhalation :
- Ajout de questions lors de la saisie des mentions additionnelles de danger EUH 208 et EUH 210
- Ajout de la modalité « poudre nanométrique » (état physique d’un produit étiqueté)
- Ajustement des résultats d’évaluation pour les petites quantités de produits utilisés entre les procédés dispersifs et ouverts
- Amélioration des algorithmes d’évaluation concernant les produits utilisés en procédé clos
- Modification des modalités relatives à la ventilation générale et l’éloignement des salariés, ajustements de libellés et ajout d’informations concernant les captages
- Pour les risques résiduels cutanés/oculaires :
- Amélioration des algorithmes d’évaluation concernant les produits utilisés sans qu’un contact cutané ne puisse avoir lieu
- Pour les risques résiduels incendie/explosion :
- Prise en compte des dangers relatifs aux produits étiquetés liquides et solides combustibles sans mention de danger pour l’incendie/explosion
- Ajout de la modalité « poudre nanométrique » (état physique d’un produit étiqueté)
- Amélioration des algorithmes d’évaluation concernant les produits utilisés en procédé clos
- Modification des modalités relatives à la ventilation générale et l’éloignement des salariés, ajustements de libellés et ajout d’informations concernant les captages
- Ajout d’un déterminant concernant le nettoyage des dépôts solides poussiéreux au poste de travail
- Ajustements du déterminant relatif au stockage des produits chimiques
- Ajustements de la liste des sources d’inflammation
- Pour le risque résiduel inhalation :
- Mise en place pour les agents chimiques émis et les produits hors CLP du contrôle déjà réalisé pour les produits étiquetés au niveau de l’appareil de protection respiratoire choisi (compatibilité avec l’état physique)
- Introduction de notions concernant les polyexpositions chimiques (niveaux 2 et 3) :
- Ajout d’une information, dans la fiche d’une substance, indiquant qu’elle peut être saisie dans l’outil Mixie pour évaluer les dangers par polyexposition
- Ajout d’une catégorie spécifique dans le plan d’action affichant une synthèse des substances présentes dans la zone sélectionnée pouvant être saisies dans l’outil Mixie
- FDS des produits : ajout d’un paramètre afin que l’utilisateur puisse définir la durée à partir de laquelle la FDS est identifiée comme ancienne dans le logiciel et révision de l’export au format Excel de l’écran correspondant
- Révision de l’export au format Excel de l’écran « Produits CMR » afin d’aider à répondre aux obligations réglementaires d’établissement de la liste des travailleurs exposés aux agents CMR
- Refonte de l’éditeur d’étiquettes de reconditionnement
- Correction des bugs identifiés dans la version précédente, notamment les points suivants (tous niveaux) :
- Affichage des tableaux listant les produits et agents chimiques émis saisis dans l’inventaire dans la version anglaise du logiciel
- Correction des bugs identifiés dans la version précédente, notamment les points suivants (niveaux 2 et 3) :
- Impossibilité d’importer ou de saisir certaines substances, en lien avec leur numéro CAS
- Correction de l’affichage de certaines fiches toxicologiques dans la composition d’un produit étiqueté
- Problème lié au score de source d’inflammation lors de la création d’un agent chimique émis ou d’un produit hors CLP (niveau 3)
- Impossibilité de glisser/déposer un produit ou un agent chimique émis si l’écran des zones contient trop de postes de travail ou de tâches
- Affichage du rappel de la quantité annuelle saisie dans les écrans du risque résiduel et de la simulation
- Demande de saisie du paramètre « Durée d’exposition journalière par inhalation » dans l’écran du risque résiduel, pour un agent chimique émis ou un produit hors CLP, désormais uniquement lorsque ce paramètre est nécessaire
- Correction d’un bug concernant la mise à jour du risque pondéré par les EPI dans le cas de la modification du risque résiduel correspondant
- Affichage du nombre de produits étiquetés CMR 1A/1B dans la synthèse du plan d’action et au niveau la catégorie du plan d’action « Echanges avec le service de prévention et de santé au travail »
- Perte du risque expertisé lors de la fusion d’inventaires (Niveau 3)
- Ecrans de simulation : ajustement du comportement à la sélection d’un agent chimique émis ou d’un produit hors CLP de substitution et correction d’un bug lors du changement d’un paramètre commun à plusieurs écran (température d’utilisation, quantité journalière…)
28 mars 2024
Passeport prévention
En ce qui concerne le passeport prévention, les employeurs devraient pouvoir, cette année, déclarer certificats, diplômes, attestations… dérochés par leurs salariés lors de formations en SST. Idem pour les déclarations réalisées pour les organismes de formation et les titulaires.
A noter, toujours à propos du passeport prévention, que devrait être proposé, dans le courant de l’année, un simulateur qui permettra aux utilisateurs de savoir si la formation suivie peut être incluse dans le passeport prévention.
Enfin, les employeurs devraient pouvoir avoir accès aux informations dudit passeport de leurs collaborateurs, après consentement de ces derniers, qu’ils n’auront pas eux-mêmes renseignées.
21 mars 2024
Fin du portail d’enregistrement du DUERP
Le premier et un des plus important est l’abandon, à la suite d’un rapport de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) du dépôt du document unique (DU) et de ses mises à jour sur un portail numérique. Obligation qui devait devenir effective au plus tard le 1er juillet 2023 pour les entreprises d’au moins 150 salariés et au plus tard au 1er juillet 2024 pour celles dont l’effectif est inférieur à 150 salariés. Devant les difficultés rencontrées pour mettre en place ce portail numérique, il est passé aux oubliettes.
Dans un rapport assez critique, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) revient sur le DUERP et son avenir. Entre autres constats, elle juge infaisable le portail unique de recensement des DUERP devant permettre de conserver ces documents pendant 40 ans. Pour expliquer son constat, elle insiste sur son coût financier et la problématique du secret des données contenues dans lesdits DUERP.
L’igas, dans son rapport, fait seize recommandations. Plus ou moins prioritaires. Entre autres :
- Abroger les dispositions légales relatives au portail numérique national des DUERP et le remplacer par une transmission régulière aux instances représentatives du personnel, à l’administration du travail et aux services de prévention.
- Maintenir l’obligation législative de conservation pendant quarante ans du DUERP par l’employeur.
- Créer une sanction administrative pour non-respect des différentes obligations liées au DUERP, afin de renforcer l’effectivité de celles-ci, en s’inscrivant dans le cadre déjà posé par l’ordonnance du 7 avril 2016.
L’OPPBTP publie un guide pour choisir des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés
lire la suite18 mars 2024
L’OPPBTP publie un guide pour choisir des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés
En étroite collaboration avec l’INRS, l’OPPBTP vient de publier un nouveau guide « Aide au choix des EPI adaptés aux PEMP ». Téléchargeable gratuitement sur le site de l’organisme, il accompagne le choix d’équipements de protection individuelle (EPI) contre le risque d’éjection ou de chute d’opérateurs depuis certaines plates-formes élévatrices mobiles de personnel (PEMP). Dans la préface, les experts rappellent en effet que si « les PEMP [qui] offrent une solution temporaire d’intervention en hauteur en l’absence d’installations permanentes […] sont munies d’une protection collective contre les chutes de hauteur, [celle-ci] ne peut garantir une sécurité absolue […] car le risque d’éjection reste présent (déséquilibre, glissement, basculement, renversement du panier…). » Une annexe livre notamment des instructions précises d’ajustement du harnais antichute. Source : https://www.preventionbtp.fr/ressources/documentation/ouvrage/aide-au-choix-des-epi-adaptes-aux-pemp_zqvLozJWzbNpdH9kvrcC5Q?at_medium=Email&at_campaign=lettre-information-mars-2024 |
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5 mars 2024
Plan d’action ministériel sur les PFAS
Plus connues sous le nom de PFAS, les per- et polyfluoroalkylées sont des substances aux propriétés chimiques spécifiques, utilisées dans de nombreux domaines industriels et produits de la vie courante. Extrêmement persistantes dans l’environnement, elles sont parfois appelées produits chimiques éternels. Porté par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le plan d’action PFAS 2023-2027 a pour objectif de renforcer la protection des Français et de l’environnement contre les risques liés à ces substances.
Que sont les PFAS ?
Les substances per- et polyfluoroalkylées, également connues sous le nom de PFAS, sont une large famille de plus de 4000 composés chimiques aux propriétés très diverses. Antiadhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs, les substances PFAS sont largement utilisées depuis les années 1950 dans divers domaines industriels et produits de consommation courante : textiles, emballages alimentaires, mousses anti-incendie, revêtements antiadhésifs, cosmétiques, produits phytosanitaires, etc.
Ces substances contiennent toutes des liaisons carbone-fluor, qui comptent parmi les liaisons chimiques les plus stables. Cela signifie qu’elles se dégradent très peu après utilisation ou rejet dans l’environnement. C’est la raison pour laquelle on les surnomme parfois les forever chemicals, ou produits chimiques éternels.
L’une des sous-familles les plus connues est le PFOA (acide perfluorooctanoïque) et le PFOS (sulfonate de perfluorooctane), ces derniers étant les plus persistants dans l’environnement.
Pourquoi ces substances sont-elles préoccupantes ?
Ces substances chimiques se décomposent d’elles-mêmes très lentement et leur impact sur la santé humaine et les écosystèmes font l’objet de préoccupations.
En effet, les PFAS étant des molécules très persistantes, celles-ci se retrouvent dans les déchets générés en fin de vie par les produits de consommation, et donc potentiellement dans certaines filières de traitement des déchets.
À travers les rejets, domestiques ou industriels, elles se retrouvent dans tous les milieux de l’environnement : l’air, les sols et l’eau. La plupart des PFAS sont facilement transportées dans l’environnement sur de longues distances, loin de leur source d’émission.
Le plan d’action PFAS 2023-2027
Porté par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le plan d’action PFAS 2023-2027 vise à réduire les risques à la source, à poursuivre la surveillance des milieux, à accélérer la production des connaissances scientifiques et à faciliter l’accès à l’information pour les citoyens. Il s’appuie sur 6 axes stratégiques :
Axe d’action 1 : Disposer de normes sur les rejets et les milieux pour guider l’action publique ;
Axe d’action 2 : Porter au niveau européen une interdiction large pour supprimer les risques liés à l’utilisation ou la mise sur le marché des PFAS ;
Axe d’action 3 : Améliorer la connaissance des rejets et de l’imprégnation des milieux, en particulier des milieux aquatiques, pour réduire l’exposition des populations ;
Axe d’action 4 : Réduire les émissions des industriels émetteurs de façon significative ;
Axe d’action 5 : La transparence sur les informations disponibles ;
Axe d’action 6 : Une intégration, à moyen terme dans le plan micro-polluants.
Consulter le plan d’action PFAS 2023-2027
La réglementation des PFAS
À ce jour, la réglementation, qu’elle soit européenne ou nationale, est ciblée sur quelques substances.
Au niveau européen
Le règlement européen REACH vise à sécuriser la fabrication et l’utilisation des substances chimiques en recensant, évaluant et contrôlant les substances chimiques fabriquées, importées et mises sur le marché européen. Toutefois, les polymères (donc certains PFAS) sont actuellement exemptés des processus de REACH. La réglementation REACH est actuellement en cours de révision, cette évolution pourrait être présentée sous forme d’un projet de règlement d’ici fin 2023.
Le règlement POP (polluants organiques persistants) issu de la convention de Stockholm a interdit le PFOS (acide perfluorooctanesulfonique) depuis 2009, le PFOA (acide perfluorooctanoïque) depuis juillet 2020 et le PFHxS (acide perfluorohexanesulfonique) depuis juin 2022. Les interdictions ou restrictions imposées par le règlement POP peuvent porter sur les substances en tant que telles, ou lorsqu’elles sont sous forme de constituants d’articles, ou incorporées dans des préparations au-dessus de certains seuils.
L’annexe I de la directive européenne EDCH sur les eaux destinées à la consommation humaine du 16 décembre 2020 fixe des teneurs maximales à respecter pour les eaux potables (0,50 μg/l pour le total des PFAS ; ou 0,10 μg/l pour la somme des 20 PFAS substances préoccupantes).
La directive européenne substances prioritaires pour la politique de l’eau, du 12 août 2013, prévoit une norme de qualité environnementale pour le PFOS et ses dérivés.
Le règlement UE 10/2011 relatif aux matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires fixe des limites d’utilisation (sels d’ammonium du PFOA, PFPoA) ou des limites de migration spécifique (en mg de substance par kg de denrée alimentaire).
Au niveau national
Ces directives et règlements européens sont transposés en droit français, avec notamment :
- l’ordonnance n° 2022-1611 du 22 décembre 2022 relative à l’accès et à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, et par ses deux décrets d’application ;
- l’arrêté du 2 février 1998 portant sur les émissions d’une majorité d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumises à autorisation, qui cite le PFOS en fixant une valeur limite de concentration de 25 µg/l dans les eaux rejetées au milieu naturel ;
- le programme de surveillance de l’état des eaux de la France récemment révisé par l’arrêté du 26 avril 2022 qui intègre pour les eaux souterraines les 20 PFAS listés par la directive EDCH de décembre 2020, et le PFOS pour les eaux de surface.
Aller plus loin
- Site de l’Anses – PFAS : des substances chimiques dans le collimateur
- Site de Agence européenne des produits chimiques – Substances perfluoroalkylées (PFAS)
- La réglementation REACH
- Les polluants organiques persistants (POP)
29 février 2024
Les subventions CARSAT 2024 sont arrivées !
Des subventions pour accompagner les PME dans la prévention des risques professionnels |
En 2024, l’Assurance maladie reconduit les sept subventions prévention qu’elle proposait aux PME en 2023. Il s’agit d’aides financières destinées aux entreprises de moins de 50 salariés qui s’engagent dans des démarches de réduction des risques professionnels. Elles peuvent concerner l’achat de nouveaux équipements ou le financement de formations en prévention ainsi que les prestations d’évaluation des risques. Chaque subvention s’attache spécifiquement à un risque ou un secteur et la plupart prennent en charge de 50 à 70 % des montants engagés par les entreprises avec un plafond de 25 000 euros. Chutes de hauteur et de plain-pied dans le BTP, ainsi que TMS et lombalgies, ou encore exposition aux substances chimiques, fumées de diesel dans les garages et centres de contrôles techniques, peinture en menuiserie, fumée de soudage, amiante, RPS…, le champ d’action de ces aides est largement étendu. Une offre réservée aux indépendants du bâtiment vient compléter le tableau. Pour en bénéficier, les entreprises concernées doivent remplir un certain nombre de conditions et la demande se fait en ligne, depuis le compte AT/MP, sur le site net-entreprises.fr. |